La renaturation de la friche Kodak à Sevran
Pourquoi ici ?
La renaturation de la friche Kodak à Sevran est le fruit d’une histoire singulière. Le site, d’abord vendu à un promoteur pour y construire des logements, connaîtra un tout autre destin.
Portée par la volonté de la municipalité de créer un espace naturel ouvert au public et un véritable îlot de fraîcheur en cœur de ville, connecté aux trames écologiques environnantes, la Ville de Sevran a signé en juin 2017 une convention partenariale avec CDC Biodiversité, faisant du site Kodak l’un des sites pilotes du programme Nature 2050. Ce programme vise à impulser localement ou réorienter une dynamique d’évolution naturelle de ce site pour qu’il développe et maintienne dans le temps un optimum écologique.
Loin des premières ambitions de transformation, la Ville s’est engagée vers des pistes moins coûteuses et favorables au développement de la biodiversité déjà existante. Le challenge était écologique mais aussi social, il visait à réussir l’acceptation d’un espace de nature en zone urbaine qui ne soit pas géré comme un parc urbain.
Pour ce faire, des outils de communication ont été conçus pour sensibiliser le grand public au respect de cet espace de nature.
Qui ?
Ville de Sevran et CDC Biodiversité
Quand ?
2015
Quelle superficie ?
11 ha
Qui finance ?
- La CDC Biodiversité au titre du suivi écologique du site (5 € /m 2 et par an à horizon 2050)
- La ville de Sevran dans le cadre de la gestion courante des espaces verts
Quelles étapes ?
- Démarrage des travaux de dépollution en 2003 réalisés par la société Kodak.
- Acquisition des terrains par la Ville en 2006.
- Développement d’un premier projet de parc paysager par la Ville de Sevran jusqu’à la découverte de poches de dissolution de gypse mettant un terme au projet.
- Classement au PLU d’une majeure partie du terrain en zone naturelle.
- Réorientation du projet de valorisation et signature d’une convention avec la CDC Biodiversité.
- Validation du plan de gestion en 2017 et lancement des premières actions.
- Campagne de prélèvements en 2019 et 2020 pour mesurer l’évolution de la biodiversité.
